Où il est question du dernier album d'Okean Elzy, "Lighthouse", d'une inspiration fulgurante qui a suivi son écoute et du chemin que les Cieux ont tracé et auquel je ne pouvais que me soumettre... Des mots qui, je l'espère, toucheront leur destinataire - puisse le Ciel m'entendre !
Alors, vous l'avez écouté, le nouvel album d'Okean Elzy ? Comment ça, non ?! Mais il est pourtant en anglais et, pour une fois, vous serez moins nombreux à me demander une traduction des paroles en français... 😉 Qu'attendez-vous ?! 😊
Evidemment, après un léger moment d'hésitation, je n'ai pas pu résister à l'envie de me faire une idée concernant cette nouvelle création. Et, comme souvent, les mots de Vakarchuk résonnent profondément en moi... Oui, le coeur de l'Océan bat au creux des coquillages et... Chez moi, ça fait beaucoup de bruit ! 😄
Je me souviens d'ailleurs d'un artiste qui m'avait donné ce conseil : "L'inspiration appelle l'inspiration. Sois inspirée !" Honnêtement, ça m'avait un peu agacée sur le moment, je l'avoue... Parce que l'inspiration manque parfois de concrétude, mais bon... Alors, après quelques jours d'incubation, un poème est né, en écho à l'ambiance générale de cet album.
Il y est question d'amour (pour changer !😌) mais aussi de destin, de prémonition et de ce que l'on fait quand on comprend tout de suite le rôle que les Cieux nous a attribué : Soutien à distance, discret, simple et sincère ; guide vers celle à qui l'Autre est destiné ; effacement puis disparition quasi totale des radars pour que le chemin de cet Autre se poursuive comme convenu et qu'il joue le rôle si important qui doit être le sien quand les heures seront très sombres... Mais il reste toujours une très grande frustration : la porte est fermée et, lui seul peut l'ouvrir complètement et agir concrètement pour qu'une vraie discussion, une nouvelle rencontre ait lieu... Parce que je pense que nous en avons tous les deux grand besoin... Mais, comme les Cieux me l'ont dit ce soir là : "Lui seul peut agir en ce sens et faire le nécessaire. C’est de lui que ça doit venir et, au vu de sa personnalité, ce n'est pas gagné !" 😅
Bon, mon numéro de téléphone n'a pas changé (enfin, je doute qu'il l'ait conservé ! 😂) Mais mon mail est accessible en public sur les réseaux sociaux et mon site web... (Oui, il y a des gens qui me contactent par ce moyen là... C'est fou !) Non, il ne va pas se prendre une soufflante car je ne suis pas en colère... Mais il y a encore tellement de choses qu'il ne sait pas !... Et, franchement, je pense qu'il gagnerait beaucoup à savoir... Enfin, quoiqu'il arrive, je veille sur lui - et j'espère qu'il va bien... 😌
Tant pis !…
Tu dis que la porte est restée entrouverte
Et que les rideaux sont tous déchirés,
Que je ne peux vraiment pas disparaître
Sans faire partie, un peu, de ta réalité…
Tu dis que, désormais, le temps a passé
Mais que, finalement, rien n’a changé
Et que tu me voudrais encore à tes côtés…
Mais, pour cela, qu’as-tu donc fait de concret ?
Non, je ne suis absolument pas en colère.
Tu es exactement tel que je l’imaginais :
Un cœur sensible, vibrant mais si solitaire
Qui craint, par-dessus tout, de tout bouleverser…
Mais qui t’a demandé de tout renverser,
De renoncer à celui que tu es ?
Quelle femme pourrait
Te demander
D’envoyer valser
Tes enfants, ton pays ?
C’est le sel de ta vie !
Je le sais moi aussi…
Je t’aime, tant pis !…
Oh oui, tant pis !…
Dans tes yeux, j’ai lu, sous la lune de mars,
Le chemin que Dieu avait, pour nous, dicté :
Il me fallait te laisser suivre cette trace,
Puis te guider vers Elle… et enfin, m’effacer…
J’ai tenu au mieux mon rôle, c’est vrai.
Mais je ne parviens toujours pas à accepter
L’idée de ne plus jamais te voir ni même de te toucher…
Qu’elle est la distance, qu’avec toi, je dois garder ?
Je disparais souvent, je m’éclipse, et c’est mieux,
Car c’est avec Elle que s’écrit ton destin…
Si j’ai encore parfois des larmes au fond des yeux
J’ai le cœur heureux depuis que tu vis dans le mien !
Mais qui te demande de tout renverser,
De renoncer à celui que tu es ?
Quelle femme pourrait
Te demander
D’envoyer valser
Tes enfants, ton pays ?
C’est le sel de ta vie !
Je le sais moi aussi…
Je t’aime, tant pis !…
Oh oui, tant pis !…
- © AleXa Heinze -
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